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FORCES CANADIENNES
LES SERVICES DE SANTÉ ET SERVICES SOCIAUX
(ET AUMÔNERIE) :
Les Forces armées canadiennes a ses propres services de santé pour l'ensemble de sa communauté militaire (Armée de terre, Force aérienne et Marine).
Le Service de santé royal canadien (SSRC), anciennement appelé Services de santé des Forces canadiennes (SSFC), est la branche des Forces armées canadiennes responsable de dispenser les soins de santé au personnel militaire et autres membres de leur famille du Canada tant au pays qu'à l'étranger.
Il offre une gamme de services notamment pour ce qui est des soins médicaux (y compris dans plusieurs spécialités médicales comme la médecine interne, la cardiologie, la pneumologie, la neurologie, la chirurgie générale, la chirurgie orthopédique, l'ophtalmologie, l'ORL, l'urologie, la radiologie, la microbiologie médicale et infectiologie, l'obstétrique et gynécologie et la santé communautaire); du soutien en santé mentale (stress post-traumatique, dépression, difficultés d'intégration, victimes d'agressions, de harcèlement ou d'intimidation); des soins dentaires; des services pharmaceutiques et des services de physiothérapie.
Le Service de l’aumônerie favorise le mieux-être des membres des Forces armées canadiennes (FAC) et de leur famille en temps de guerre et de paix. Les membres de service peuvent répondre aux besoins spirituels en offrant des services religieux et de counseling (peut importe la religiion), en soutenant et en aidant les membres des Forces et leur famille à examiner les différents points de vue théologiques, moraux et éthiques. Il est à même de fournir de l’information sur différents sujets, comme l’éthique, la maîtrise de la colère et la prévention du suicide, etc.
Les services de santé des Forces canadiennes :
- Le programme de soins primaires des Forces canadiennes l'un des meilleurs et des plus rigoureux au Canada selon Agrément Canada qui analyse les programmes de santé civils et militaires partout au pays
- un réseau de 34 cliniques médicales (certains sont davantage des hôpitaux que des cliniques) réparties un peu partout au Canada dans les 3 branches militaires (air, mer, terre) (dont notamment Valcartier Qc, Bagotville Qc, St-Jean-sur-Richelieu Qc, Ottawa On, Petawawa On, Trenton On, Kingston On, Wainwright Alb, Cold Lake AB, Comox BC, Esquimalt BC, Winnipeg Man, Gagetown N-B, Grenwood N-É, Halifax N-É, etc.);
- un réseau de 26 cliniques dentaires (détachements) réparties un peu partout au pays (dont Valcartier, Bagotville, St-Jean, Ottawa, Petawawa, Trenton, Kingston, Gagetown, Wainwright, Cold Lake, Grenwood, etc.);
- un réseau de 20 cliniques de physiothérapie partout au pays (dont les bases terrestres Valcartier, Petawawa, Wainwright ou Gagetown; que les bases aériennes comme Bagotville, Cold Lake ou Trenton; les bases navales comme Halifax et Esquimalt que les écoles comme St-Jean et Kingston);
- un réseau de 7 centres de soins pour trauma et stress opérationnels (Ottawa ON, Valcartier Qc, Petawawa ON, Gagetown N-B, Halifax N-É, Edmonton AB et Esquimalt BC);
- 13 installations médicales au pays qui auront subi des rénovations majeures et de l'amélioration technologique d'ici 2020
- des
unités d’ambulance dans toutes les bases de l’Armée de terre et de la Force
aérienne
- du
personnel de recherche et sauvetage réparti dans les 4 coins du pays (dont une
unité à Bagotville au Lac St-Jean)
- du
personnel affecté dans différentes unités des 3 éléments un peu partout au pays
(à bord des navires de la Marine, avec les équipes de combat de l’Armée de
terre, dans les détachements de l’Aviation accompagnant les pilotes dans leurs
missions, etc)
- un
travailleur social dans chaque base accessible à toute la communauté militaire
(y comprit les familles de militaires)
- un aumônier dans chacune des bases accessible à toute la communauté militaire peut importante sa confession religieuse
Le Service de santé royal du Canada en statistiques :
6 350 est nombre total de membres du Service de santé royal canadien (dont 60 % au sein de la Force régulière et 40 % au sein de la Réserve)
38 ans est l'âge moyen des membres du personnel du Service de santé royal canadien
une cinquaine de membres du Service de santé royal canadien (Force régulière et Réserve) sont déployés en moyenne dans le cadre d'opérations à l'étranger chaque année
au cours de sa carrière, il militaire ayant complété 35 années de service a reçu en moyenne : 1 examen médical lors de l'enrôlement, de nombreux vaccins, 3 tests de dépistage de la tuberculose, 11 examens médicaux périodiques, 3 examens préalables au déploiement, 3 examens post-déploiement, 2 parcours de 6 mois de médicaments anti-malariens, 1 test en déficit en G&PD, un test pour déterminer son groupe sanguin, 5 examens en vue d'obtenir un promotion, 1 examen de la vue, 35 examens dentaires et 35 nettoyages dentaires et 1 examen lors de sa libération des Forces (retraite)
une moyenne de plus de 700 000 visites médicales par année auprès des médecins militaires
plus de 300 000 tests de laboratoire et imageries diagnostiques effectuées annuellement par le personnel des Forces canadiennes
plus de 73 000 examens dentaires annuellement
plus de 73 000 nettoyages dentaires annuels
plus de 4 000 dossiers de gestion de cas en soins infirmiers traités annuellement visant un processus de soins intégré et continu
13,2 % des militaires ont reçu un diagnostic de troubles de stress opérationnel sur une une période de déploiement de 4 ans en Afghanistan
5,3 % est le taux d'augmentation de prévalence de troubles post-traumatique chez les militaires de la Force régulière
plus de 600 000 transactions de produits pharmaceutiques chez le personnel des Forces canadiennes chaque année dont 90 % sont traitées par des pharmaciens militaires
40 % des membres des Forces canadiennes ont accès à des services de physiothérapie chaque année
entre 35 % et 45 % des visites médicales des membres des Forces canadiennes et 42 % des libérations pour raisons médicales sont liées à des troubles musculosquelettiques
une moyenne de 5 traitements par patient en physiothérapie effectués par les 90 physiothérapeutes militaires
plus de 200 séances d'éducation à la santé mentale organisées annuellement sur des contenus tels que : le stress post-traumatique, la prévention du suicide, la violence en milieu de travail, la violence familiale, le harcèlement et l'intimidation en contexte militaire, etc.
1 militaire sur 6 souffre d'une maladie mentale après un déploiement
97 % est le taux de survie des blessés des membres des Forces alliés de l'OTAN soignés par l'Unité médicale Rôle 3 en Afghanistan
plus de 1 500 membres du personnel de la santé afghans qui ont été formés par les membres du Service santé royal canadien dans le cadre de l'Opération ATTENTION
entre 2010 et 2017, le Service de santé royal canadien a fourni des services de santé dans 24 pays (soit l'Haïti, le Honduras, le Népal, les Philippines, le Vietnam, le Timor-Oriental, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, la Colombie, le Costa Rica, l'Equateur, l'El-Salavador, le Guatemala, la Jamaïque, le Nicaragua, le Belize, l'Éthiopie, l'Ukraine, le Rwanda, le Sierra Leone, le Liberia, la Guinée, le Kosovo, la Bosnie et bien sûr, l'Afghanistan)
Source : Rapport du Médecin général des Forces canadiennes 2014
Des professionnels(les) de la santé et des services sociaux ayant contribué au développement des services de santé au sein des Forces canadiennes au cours des années, comme par exemple :
Major Général (retraitée) Wendy Clay (voir aussi l'article suivant); médecin et pilote, première femme-médecin des Forces canadiennes, première femme à recevoir l'entraînement de médecin de vol, première femme pilote de l'Aviation royale canadienne, première femme à s'être qualifiée pour faire partie de l'équipe de démonstration des parachutistes des Forces canadiennes, première femme médecin à être promue au grade de général et première femme à obtenir le poste de médecin général (médecin en chef) des Forces canadiennes, première femme à être promue au grade de major général (général **) et maintenant, retraitée depuis 1998.
Major général (Dr) Jean-Robert Bernier; tout d'abord, officier d'infanterie et ensuite, sélectionné au Programme militaire d'études médicales et a obtenu son Doctorat en médecine. Il est nommé Médecin général, Commandant du Service de santé royal canadien (anciennement appelé "Groupe des services de santé") des Forces canadiennes et Chef du Service de santé royal canadien de 2012 jusqu'à sa retraite de la Force régulière en 2015 et maintenant, occupe la fonction de président du Comité des chefs des services de santé militaire de l'OTAN en tant que réserviste.
Major général (abbé) Guy Chapdelaine; a débuté comme vicaire à la paroisse Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours de Sherbrooke, ensuite comme aumônier à l'Université de Sherbrooke et à l'Institut universitaire de gériatrie de Sherbrooke, ensuite aumônier dans différentes bases des Forces canadiennes, a participé aux missions au Kosova et en Afghanistan, devenu directeur des services d'aumônerie des Forces canadiennes et maintenant, est l'aumônier général des Forces canadiennes depuis 2015.
Commodore (retraité) (Dr) Hans Jung (voir aussi la page suivante); a été médecin général des Forces canadiennes de 2009 jusqu'à sa retraite en 2012. Il a été le premier et le seul Canadian d’un groupe de minorité visible à être nommé Médecin général et le premier en tant qu'officier général dans l’histoire des Forces armées canadiennes. Il été à la tête du groupe qui a créé la profession d’auxiliaire médical au Canada basé sur la profession d’adjoint au médecin dans les Forces armées canadiennes. Il occupe maintenant le poste de médecin-chef au sein de l'Institut canadien de recherche en santé des militaires et des vétérans.
Commodore Constantine Coteras; infirmière et officier des opérations maritimes, première femme navigatrice navire en 1955, première femme à avoir occupé une fonction de commandement autre qu'en tant qu'infirmière, soit en tant qu'officier d'état-major au Quartier général de la Marine royale canadienne de 1973 à 1977 et devenue seconde femme de l'histoire de la Marine royale canadienne et au degré d'amiral (commodore), a été première femme occupant une fonction autre que le chef et infirmière première femme Commandante du Collège des Forces Canadiennes en 1981 s qu'à sa retraite en 1983.
Brigadier général (retraitée) Hilary Jaeger (et la page suivante); médecin, première femme à avoir occupé le poste de commandant du Groupe de services de santé des Forces canadiennes de 2004 à 2007, ensuite, a été Commandante du Groupe d'appui médical au sein de la Force internationale d'assistance à la sécurité de l'OTAN et maintenant, occupe le poste de directrice générale des professionnels de la santé au Ministère Anciens combattants Canada depuis 2011.
Brigadier général Hugues-Colin. Mackay; tout d'abord, officier des transmissions et ensuite, sélectionné au Programme militaire d'études médicales et a obtenu son Doctorat en médecine et une spécialisation en santé communautaire. Il obtient le poste de médecin du 1er Régiment des transmissions de 1re Division aérienne du Canada, chirurgien de base lors d'une mission au Burkina Faso en Afrique, médecin-chef du 2e Groupe-Brigade du Canada à la base militaire de Petawawa, commandant médical de l'équipe d'intervention d'urgence lors de la mission de secours en cas de tremblement de terre en Turquie, ensuite est devenu chef de la médecine opérationnelle et directeur de projet du projet de contre-mesures médicales de guerre biologique, puis chirurgien canadien et commandant de l'unité médicale multinationale de rôle 3 de l'OTAN à Kandahar en Afghanistan, a été nommé médecin-chef de la force opérationnelle interarmées - centre, au sein du QG du Service de santé royal canadien (anciennement appelé "Groupe des services de santé"), il a occupé le poste de directeur de la protection de la santé et directeur général adjoint des services de santé et enfin, il est nommé à la plus haute fonction médicale des Forces canadiennes, soit Médecin général, Commandant du Service de santé royal canadien (anciennement appelé "Groupe des services de santé") des Forces canadiennes et Chef du Service de santé royal canadien de 2015 jusqu'à sa retraite en 2017.
Brigadier général Andrew Downs; enrôlé pendant ses études médicales, il a été médecin au sein du régiment des blindés Royal Canadian Dragoons, médecin au sein de 2e ambulance de campagne et au sein du 416e Escadron d'appui tactique avec des participation à 4 missions (3 en Bosnie et 1 en Afghanistan), médecin de l'air, médecin de plongée et instructeur au sein de l'École de survie et de médecine de l'air des Forces canadiennes, médecin-chef de la 17e Escadre d'entraînement Winnipeg, médecin-chef de la Force opérationnelle interarmées - Centre, médecin-chef de la Force opérationnelle en Bosnie, médecin-chef de force opérationnelle et commandant de l’hôpital multinational de rôle 3 de l’OTAN en Afghanistan, ensuite médecin-chef du Commandement de la Force expéditionnaire du Canada, médecin-chef de l'Aviation royale canadienne, directeur - protection de la santé Forces et ensuite, directeur - santé mentale au sein du Service de santé royal canadien (anciennement appelé "Groupe des services de santé") des Forces canadiennes et finalement, est nommé à la plus haute fonction médicale des Forces canadiennes, soit Médecin général, Commandant du Service de santé royal canadien (anciennement appelé "Groupe des services de santé") des Forces canadiennes et Chef du Service de santé royal canadien depuis 2017.
Brigadier Général (retraitée) Danielle Savard; officier d'administration
des services de santé au sein du Service médical royal canadien,
principalement dans les bases de l'Aviation royale canadienne, elle a occupé
le poste de Commandante de l'Unité médicale multinationale de rôle 3 en
Afghanistan d'avril à octobre 2009, Commandant de l'Élément de soutien
nationale a été nommée directrice générale projet de transformation de la
capacité de gestion du personnel militaire au sein du Commandement du
personnel militaire au QGDN, à Ottawa en 2017.
On lui a décerné la médaille du service méritoire (division militaire) pour
sa contribution exceptionnelle à développer des programmes de mentorat qui
ont amélioré la capacité et les capacités du corps médical de l'armée
nationale afghane et elle est détentrice de l'Ordre du mérite militaire.
Colonel Élizabeth Lawrie Smellie : commandante du corps infirmier de l'Armée canadienne, est première femme à atteindre le grade de colonel lors de sa nomination en 1944.
Colonel (révérand baptiste) Barbara Putnam (regarde aussi le vidéo suivant), D.Div; représentante principale de la Défense sur le programme réparateur sur les inconduites sexuelles des Forces canadiennes. Elle est la premier femme aunônier des Forces canadiennes être nommée au grade de colonel 2016 et aussi, le premier aumônier de religion baptiste à être nommé au grade de colonel au sein des Forces canadiennes depuis près de 50 ans.
Colonel (Dr) Homer Tien (et la page
suivante); chirurgien traumatologue, directeur médical du plus
grand centre de traumatologie du Canada au Sunnybrook Health Sciences Centre
de Toronto, professeur titulaire en chirurgie à
l'University of Toronto et titulaire de la chaire de
recherche Major-Sir-Frederick-Banting (MC, Corps de santé royal canadien)
sur les traumatismes liés au service militaire.
médecin réserviste au sein 25 field ambulance Toronto et premier chirurgien
trauma canadien à servir à l’Hôpital multinational de rôle 3 du Commandement
de la Région Sud de l’Afghanistan, Kandahar. Il est détenteur de l'Ordre du
mérite militaire.
Capitaine de vaisseau (Dr) Raymond Kao; médecin spécialiste en soins
intensifs et chercheur de renommée mondiale en soins intensifs au Lawson
Health Research Institute (London), professeur titulaire en soins intensifs à
l'University of Western Ontario et titulaire de la
chaire de recherche Colonel d’aviation G. Edward Hall (Croix de l’Aviation,
Aviation royale canadienne) sur les soins intensifs liés au service
militaire.
a été médecin réserviste au sein 25 field ambulance Toronto ayant participé à
plusieurs missions notamment en Sierra Leone en 2014, maintenant principal
conseiller au Médecin général des Forces canadiennes au QG à Ottawa. Il est
récipiendaire de la médaille John McCrae Memorial de l'Association médicale
canadienne en 2017.
Colonel (Dre) Annie Bouchard; a été urgentologue à temps partiel au sein de l’Hôpital mémorial de Wakefield en Outaouais et médecin réserviste au sein des Forces canadiennes. A été la première femme occupant le poste de Commandante de la 5e Compagnie d'ambulance de campagne de la Réserve Valcartier, a occupe le poste de médecin-chef des soins primaires au Quartier général des services de santé des Forces canadiennes - Ottawa et maintenant, occupe le poste de médecin-chef de l'Armée canadienne.
Lieutenant-colonel (Dr) Naisan Garraway; chirurgien traumatologue, professeur agrégé de clinqiue à l'University of BC, directeur médical du programme de traumatologie de l’hôpital général de Vancouver et directeur du Centre d'entraînement au trama des Forces canadiennes - Ouest.
Lieutenant-colonel (Dre) Alexandra Heber; médecin psychiatre réserviste, occupe le poste de psychiatre en chef et chef des services de santé mentale au Quartier des services de santé des Forces canadiennes à Ottawa et au civil, professeure adjointe de psychiatrie à l'Université d'Ottawa.
Lieutenant-colonel (Dr) Jean Cournoyer; chirurgien orthopédiste à l'Hôpital Fleury à Montréal et à la clinique Action Sport Physio à Pointe-Claire dans la vie civile; alors que dans la vie militaire, il a été chef de bloc opératoire au 1er Hôpital de campagne, chirurgien orthopédiste à l’Hôpital multinational de rôle 3 du Commandement de la Région Sud de l’Afghanistan, Kandahar; officier évaluateur sénior au sein de de l'Unité médicale multinationale de Rôle 3 (UMM R3); membre du comité de mise en place et premier directeur médical du Centre de formation trauma des Forces canadiennes à Montréal et maintenant, commandant de la 51e compagnie d'ambulance de campagne de la Première Réserve de l'Armée canadienne à Montréal.
Lieutenant-colonel Suzanne Bailey; travailleuse sociale, Chef de pratique nationale du travail social pour les Forces canadiennes. Elle est détentrice de la Médaille du service méritoire des Forces canadiennes.
Major (Dr) Mike Christian; médecin spécialiste des maladies
infectieuses, médecin consultant en maladies infectieuses au Mount Sinai
Hospital and the University Health Network de Toronto, professeur titulaire
infectiologie à l'University of Toronto et conseiller mondial au comité de
rédaction de la préparation aux catastrophes et à la santé publique.
Il est médecin réserviste au sein 25 field ambulance Toronto jouissant d’une
telle renommée que l’Organisation mondiale de la santé a demandé au
gouvernement du Canada de la seconder à Genève dans l’évaluation de
l’épidémie de syndrome respiratoire du Moyen-Orient en Arabie saoudite
Capitaine de corvette Sean Batte; chiropraticien en pratique privée à London en Ontario, a été officier de guerre navale en tant qu'officier de pont à bord du NCSM Moresby, un dragueur de mines de la classe Anticosti; commandant en second du NCSM Brandon, un navire de défense côtière de la classe Kingston; commandant un navire d'entraînement de la classe Orca et instructeur au Centre d'instruction navale d'Esquimalt; participé à une mission en Afghanistan et maintenant, il est commandant du NCSM Prevost, la Division de la Réserve navale de London, en Ontario dans la Réserve navale canadienne.
Lieutenant-colonel (Dr) Paul Farrell; médecin de famille, directeur clinique du Tascmet clinical Fx, Président de la World Association of Disaster and Emergency Medicine et médecin réserviste au 12 Field Ambulance Vancouver.
Lieutenant colonel Markus Beserman; physiothérapeute, chef de la réadaptation au sein du Service royal de santé des Forces canadiennes. Il est récipiendaire du prestigieux Prix d'excellence de l'Association des chirurgiens militaires des États-Unis pour ses contributions médicales importantes à la réadaptation, le premier canadien à obtenir ce prix.
Lieutenmat-colonel Suzanne Bailey : a débuté sa carrière en tant qu'officier de police militaire et après l'obtention de la maîtrise en travail social, elle est devenue travailleuse sociale militaire en 1996. Elle est la première femme travailleuse sociale à attendre le grade de lieutenant-colonel et la première femme à occuper le poste de Chef national de la pratique du travail social au sein de la Direction du Service de santé mentale du Service de santé royal canadien en 2011.
Major Luc Hébert (et la page suivante); phpysiothérapeute, Ph.D. médecine expérimentale, professeur agrégé et directeur de la recherche en physiothérapie à l'Université Laval, chercheur régulier au Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation et intégration sociale de Québec CIRRIS, chercheur pour la Défense nationale, physiothérapeute dans la Réserve des services de santé et directeur national pour la formation des physiothérapeutes des Forces canadiennes au QG du Service de santé royal canadien à Ottawa.
Major (Dr) Vivian McAlister; chirurgien transplantologue au London Health Science Centre University Hospital à London en Ontario, professeur de chirurgie à l'University of Western Ontario, coéditrice en chef du Canadian Journal of Surgery, et l’une des meilleures chirurgiens transplantologues au Canada. Il est médecin réserve au 25 field ambulance Toronto ayant été déployé deux fois en Afghanistan, à Kandahar et en Haïti.
Major Rachel Comeau; pharmacienne et commandante du Dépôt central de matériel médical (DCMM) à la Base de soutien de la 4e Division du Canada Petawawa.
Major Daniel Crumback; physiothérapeute, M.Sc. sciences de la réadaptation, a participé à une mission en Afghanitan et a été physiothérapeute au sein du Régiment des opérations spéciales du Canada dont il a élaboré des programmes d'entraînement fonctionnel intégré EFI, maintenant il est responsable régional des services professionnoels en physiothérapie (Ouest) au sein de la 1re Ambulance de campagne (Edmonton). Il a développé un outil afin de prédire les blessures musculo-squelettiques liées aux quadrants dans le cadre d'un projet de recherche.
Major Sandy Robinson; infirmière au sein de la Force régulière, a été Commandante de service à la l’UMM R3 de Kandahar en Afghanistan et maintenant, officier en charge des opérations et de la formation et coordonnatrice de toutes les activités d’instruction militaire et de formation clinique au Centre des services de santé 21 des Forces canadiennes à Comox (Colombie-Britannique), ainsi que chef principale de la pratique pour le Corps infirmier de partout au pays.
Capitaine de corvette Joni Forsyth; infirmière aux soins intensifs au Centre des services de santé des Forces canadiennes d'Edmonton, a été responsable des soins intensifs au cours de 2 missions en Afghanistan (Kaboul en 2004 et Kandahar en 2007).
Major Charles Deogratias; a vécu 20 ans dans un camp de réfugiés en Tanzanie, citoyen canadien depuis 22 ans, il est maintenant aumônier protestant presbytérien à l'Unité d'aumônerie de la base militaire de Gagetown au N-B et réalisée par la CBC Nouveau-Brunswick;
Capitaine (Dr) Robert Riddell; médecin militaire au sein des Forces canadiennes et candidat astronaute depuis 2017 au sein de l'Agence spatiale canadienne et réalisée par l'Agence spatiale canadienne;
Capitaine (Dre) Michelle Whitty; ancienne officier du génie de combat au sein des Forces canadiennes, maintenant médecin résidente en médecine familiale à l'University of Calgary et candidate astronaute depuis 2017 au sein de l'Agence spatiale canadienne et réalisée par l'Agence spatiale canadienne;
Capitaine Cecilia Reys; pharmacienne militaire, récipiendaire du Prix de l'Association des pharmaciens du Canada en 2013 pour sa contribution majeure dans la formation des assistants en pharmacie en Afghanistan;
Capitaine Dre Jean Flatt Davey; médecin, première femme médecin à
devenir officier commissionnée dans les Forces armées canadiennes, la
première femme membre de la division médicale de l'ARC et la deuxième femme
e à se joindre à la Force aérienne auxiliaire féminine du Canada en tant que
surveillante médicale avec le grade d'officier de bord en 1941. Elle a
atteint le grade d'officier d'escadron et a été médecin-chef de l'ARC
(division féminine) en 1942.
Lors de sa retraite des Forces, elle a été nommée médecin en chef au
département de médecine du Women's College Hospital de Toronto et ensuite,
professeure de médecine à l'University of Toronto dont elle a obtenu le
titre de titulaire en 1968.
Elle a reçu l'Ordre de l'Empire britannique en 1943 et été intronisée à
l'Ordre du Canada en 1973.
Capitaine Nathalie Royer; physiothérapeute au 41e Centre de services de santé des Forces canadiennes - détachement Valcartier;
Capitaine Marie-Claire Khadij; première aumônier de confession dite "humaniste" des Forces canadiennes en 2022;
Adjudant-chef June Patterson : hygiéniste dentaire, devenue la première femme des Forces canadiennes à atteindre le grade d'adjudant- chef en 1956, le plus haut grade chez les militaires du rang
Adjudant-chef Dianne Maidment; adjointe au médecin, adjudant-chef de la 9e Escadre Gander de recherche & sauvetage de l'Aviation royale canadienne à Terre-Neuve et Labrador. Elle est détentrice de l'Ordre du mérite militaire;
Soldat Laurence Séguin-Mandeville : est la première femme technicienne médicale et parachutiste des Forces canadiennes au sein de la compagnie A du 3e Bataillon, Royal 22e Régiment.
Les Forces armées canadiennes a d’urgents besoins de
personnels qualifiés au sein de son Service de santé et ce dans presque tous les
postes. Ceux identifiés en caractères
gras, sont ceux étant en plus grande pénurie.
Pour plus d'informations sur le Service de santé royal
canadien, consulte la
Consulte également le
Note : sauf mention contraire, on retrouve ces groupes d'emploi des services de santé dans les 3 branches militaires (Armée de terre, Aviation royale et Marine royale) autant dans la Force régulière et dans la Réserve.
MÉDECIN MILITAIRE : Tu
seras responsable de prodiguer des soins médicaux directs aux militaires
canadiens tant au pays qu’à l’étranger en appui aux missions
humanitaires, de combat ou de maintien de la paix..
En garnison, tes fonctions en tant que médecin militaire seront semblables à
ceux dans un établissement civil. Tu travailleras auprès des militaires,
mais également auprès des membres de leur famille, ainsi qu'au personnel
civil de la Défense.
Dans un hôpital militaire; tu auras à
soigner et traiter toutes sortes de clientèles et toutes sortes de
situations. Tu feras d’abord un diagnostic, ensuite tu effectueras ou
commanderas les examens, tests, analyses et radiographies nécessaires;
ensuite tu planifieras, élaboreras et appliqueras un plan de traitement sur
le patient ou la patiente. Tu auras aussi à prescrire des médicaments selon
les besoins spécifiques de la personne et de son état de santé. Enfin, tu
devras faire un suivi de l’état de santé de tes clients et patientes pour
pouvoir observer les améliorations et t’assurer de son rétablissement.
Dans une clinique médicale d'une base,
d'une garnison ou d'une escadre; tu auras à soigner et à traiter toutes
sortes de clientèles (autant des militaires que les membres de leur famille)
souffrant de maux, de blessures ou autres problèmes de santé qui sont
mineurs, mais également tu devras soigner des clients ayant subis des
blessures plus ou moins graves lors d'accidents (de combat, de la route ou
de travail).
Dans une installation médicale de campagne (lors
de déploiements); tu seras appelé(e) à prodiguer les soins médicaux
d'urgence auprès de militaires ou de civils malades (par exemple lors
d'épidémies) ou blessés notamment par des blessures lors de combat, des
explosions, des accidents de véhicules, des blessures par balles ou
provenant de projectiles divers ou par l'épuisement extrême (physique et
mental). Tu devras leur fournir tous les soins nécessaires avec de
l'équipement et du matériel minimal, parfois en pénurie de fournitures et
manque de ressources spécialisées qui sont généralement disponibles dans un
hôpital d'une base, etc. Tu travailleras dans des milieux où les risques de
blessures des militaires sont fréquents, des conditions de santé
environnementale peu favorables, des dangers qui guettent le personnel de
l'installation. Les conditions de travail sont peu idéales, avoir à vivre et
à travailler dans des conditions austères, travailler de longues heures sept
jours par semaine. Il existe toutes sortes de missions dont les médecins
militaires sont appelés(es) à participer : aide humanitaire dans un pays qui
une catastrophe, pays en guerre dont une entente de paix a été conclue
(soutien de la paix pour l'ONU) ou dans un pays qui subit des conflits.
A bord d'un avion d'évacuation aéromédicale; tu devras
prodiguer les soins d'urgence auprès de clients (militaires ou de civils
lors d'aide humanitaire) gravement blessés et qui doivent être transportés
le plus rapidement possible dans un hôpital ou une installation médicale de
campagne. Tu devras tenir les contraintes des soins en altitude et souvent,
des conditions de vol risquées en zone austère.
On t’offrira également la possibilité de te spécialiser (études payées) dans
l’une des spécialités médicales que l’on retrouve au civil (chirurgie,
psychiatrie, médecine interne, anesthésie-réanimation, etc.), mais aussi
dans une spécialité telle que : médecine tropicale, médecine de catastrophe,
médecine hyperbare et sous-marine, médecine aérospatiale, etc.
Un Doctorat en médecine (MD) + 2 années de résidence en médecine familiale
est nécessaire pour faire carrière en tant que médecin militaire, mais il
est également possible de bénéficier du programme de formation des médecins
militaires qui permet de subventionner tes études universitaires en
médecine.
Les frais de tes études de médecine pourraient être payés par les Forces
armées (par contre, tu devras respecter un contrat d’engagement d’environ 5
ans).
Tu auras le choix parmi 3 programmes d'enrôlement :
Programme d'instruction à l'intention des médecins militaires de la Force
régulière : tu devras détenir les préalables requis
pour être admis au doctorat en médecine;
OU Programme
d'instruction à l'intention des médecins militaires de la Force régulière :
si tu es en cours d'études dans un programme de doctorat en médecine dans
une université civile, les années d'études restantes pourront être
subventionnées;
OU Programme
d'enrôlement direct des officiers PEDQO : tu devras
détenir un doctorat en médecine et un permis de pratique du valide du
Collège des médecins d'un province canadienne.
Consulte également la page d'informations sur :
le Programme
militaire d'études en médecine PIMM de l'Université de Montréal,
le Programme
militaire d'études en médecine PIMM de l'Université de Sherbrooke
le Programme
militiare d'études en médcine PIMM de l'Université Mcgill,
Pour plus de détails, consulte la section « programmes
d’enrôlement ».
et regarde la vidéo
promotionnelle de la profession.
Tu veux avoir l'avis de médecins sur leur carrière au sein des Forces armées
?, alors regarde les vidéos suivants :